Bio

En Bref... 
 

En tant que photographe, j’aime fixer le moment présent le plus naturellement possible. C’est dans ce sens que j'essaie d'orienter mon travail. Je me déplace pour des reportages ou évènements, je fais des portraits à domicile où je monte mon "studio" pour des photos d’identité ou de CV. J'aime aussi m’aventurer en extérieur pour des portraits de famille, d’enfants. 
Je pratique la photographie de paysages et de personnes avec passion lors de mes quelques voyages à l'étranger. 
A côté, je travaille avec Serge Petrillo de Photoprod.ch, avec qui je photographie des concours hippiques et des championnats de patinage artistique partout en Suisse. 
Naturellement, je reste à votre disposition et ouverte à la discussion pour d’autres types de photos. Au plaisir de faire votre connaissance ! 

Delphine 

En moins bref... 
 
J’ai obtenu mon CFC de photographe en 2000, apprenant le métier à l’époque de la transition entre photographie argentique et numérique. 
 
Sortant de pré-gymnasiale, j’avais développé un talent particulier pour le dessin. Mon prof me trouvant prometteuse m’avais d’ailleurs encouragée à me consacrer à la photo et me fît découvrir le développement de photos en noir et blanc lors d’un cours d’initiation. Dans une autre forme d’art, j’étais aussi une danseuse classique qui se consacrait à sa passion plusieurs fois par semaine. 
 
Les places d’apprentissage en photo étant rares, mes parents m’ont permis de prendre une année sabbatique pour faire un voyage au Chili où y retrouver des copines d’école qui étaient retournées au pays. Pendant ce voyage, j’ai pratiqué la photo avec la passion de l’adolescence et suis rentrée avec l’envie de développer mes images et d’en faire des albums. Je louais un labo pour le développement du noir et blanc et j’y passais des journées entières entre films et tirages. Malgré ça, j’ai échoué aux examens d’entrée du CPEV. J’ai alors suivi des cours privés et fait plusieurs stages chez des photographes de la région. Grâce à cela, j’ai finalement décroché une place d’apprentissage chez un photographe d’architecture. Il m’a appris l’usage de la caméra technique, des flashs studio et m’a enseigné les techniques de combinaisons de lumière artificielle et naturelle. Il m’a aussi initiée à l’art du portrait en studio, la reproduction d’objets et le développement des négatifs de tous formats. 
 
Après 2 ans de formation, j’ai changé de patrons d’apprentissage pour aller chez Christine et Bruno de « Créat’im Photographie ». Je bossais alors dans un immense studio de 300 m2, équipé de toutes les dernières technologies de l’époque, où j’ai eu une formation très complète en photo argentique et digitale. J’y ai appris la photo de mode, dont les à-plats, les piles de pull-overs, les mannequins et le packaging pour le catalogue « Veillon ». J’y ai également perfectionné les techniques de portrait, la reproduction de tableaux et le reportage de mariage pour finalement m’adonner avec passion aux photos de concerts de rock pour des groupes de la région.  

 
Lorsque j’ai obtenu mon CFC, j’avais conscience que la photo traditionnelle laissait place au numérique, hors de prix à cette époque, et mes 20 ans ne m'avaient pas apporté la maturité pour me mettre à mon compte. Ne sachant pas trop quoi faire, j’ai repris des études. D’abord au Gymnase du Soir, en « langues modernes » où j’ai appris l’Italien. Cela me laissait du temps pour me consacrer à la photo. C’est là que j’ai découvert la Biologie, une voie qui paraissait plus « sûre » en termes d’emploi. Je me suis alors inscrite à la faculté de Biologie et Médecine. En parallèle, j’avais monté un labo de photo au « Centre des Loisirs » de St-Sulpice, où je donnais des cours à quelques jeunes. Là, je pouvais développer mes clichés de voyages, de concerts et de mariages. 
 
A l’Université, je me suis dirigée vers un master en Biologie médicale. J’ai ensuite opté pour les Neurosciences au sein d’un labo spécialisé dans l’imagerie en fluorescence. L’imagerie était un des aspects de la Science qui me plaisait le plus. J’ai donc naturellement accepté de continuer à travailler dans le même groupe de recherche pour y passer un Doctorat. 
 
Cette période mêlant études et travail de recherche maintenait une pression constante. Les exigences de ma supérieure et mon propre perfectionnisme m’ont poussée dans mes derniers retranchements. C’est une tranche de vie pendant laquelle j’ai particulièrement souffert. J’aimais mon travail, mais je ne me sentais pas à ma place. Vidée de toute énergie et de confiance en moi, j'ai enfin obtenu mon doctorat en Neurosciences en 2012. 
 
S’ensuit une période de chômage durant laquelle j’ai opéré un questionnement de mes choix professionnels et entamé une métamorphose vers le statut d’indépendante au lieu d’esclave soumise à son chef. Il me fallait une voie qui me laisse plus de répit et qui me permette de m’épanouir en tant qu’individu. J’ai pu faire un stage de graphisme, suivre une mesure de travail sur le post-traitement (PAO), et commencer des cours de design graphique par correspondance dans l’idée d’une reconversion vers l’illustration scientifique. Cette formation ne menant qu'à d’autres limitations, j’ai travaillé 3 ans comme laborantine en génomique au CIG de l’UNIL. Malheureusement, le groupe au sein duquel je bossais a déménagé en Allemagne. J’ai alors décroché un poste au CHUV, mais après quelques jours d’essai, j’ai réalisé pour de bon que je n'étais pas faite pour la Science. 

Ces diverses expériences m’ont permis de mieux être attentive à mes besoins et envies, et de savoir où se situe mes limites vis-à-vis de ce que je suis prête à donner. 
 
Ainsi, en 2016, je suis retournée à mes premières amours et ai tenté ma chance en tant que photographe indépendante. 
 
Aujourd’hui, j’ai beaucoup de plaisir à pratiquer mon métier et je me donne à 100% dans la photo sportive grâce à la rencontre de Serge Petrillo, un autre photographe avec qui je collabore pour le compte de Photoprod.ch. 
 
Ce que je souhaite pour le futur : des mandats de photos de toutes sortes, de la créativité, et avoir du temps pour moi. Après avoir pratiqué la danse pendant 30 ans, j’apprends le Tai Chi Ch’uan et le Karaté « Kyokushinkai » pour garder une force physique me permettant de tenir des heures d’affilées à photographier des événements sportifs. 

Je pense ainsi enfin avoir trouvé un équilibre où je peux m’épanouir grâce à mon travail et ma passion : la photographie.